Présentation

Domo !!!
Bienvenue sur notre site !

Pour commencer, nous sommes un petit groupe d'élèves de terminale qui a mené un projet. Nous sommes donc trois (les trois "développeurs" écrits à droite):

Yann le geek
Steve le padawane informatien
Cyril le "web" designer.

Notre projet, le plus grand projet de tous les temps, est un Scrabble...
Plus sérieusement, c'est un résolveur de Scrabble. Vu que ce résolveur va probablement être mis en ligne, nous l'avons développé grâce au JavaScript. Il est donc disponible sur ce site conçu par nous-mêmes.
Pour rendre ce support plus interressant, nous y avons introduit un plateau de Scrabble pour y mettre les mots trouvés, plusieurs mini-jeux, tel que le jeu du PlusOuMoins mis en ester egg, et un CreepyPasta, une petite histoire assez ... malsaine.

Passez une bonne lecture et un bon moment de détente.

Petite histoire pour remplir cette page
Âmes sensibles s'abstenir !

Paternel

J'ai toujours aimé mon père. Je sais que ça ne sort pas de l'ordinaire, mais aussi loin que je me souvienne, j'ai juste eu un des meilleurs pères qu'un gars puisse avoir. Je vois beaucoup d'autres personnes avec des relations tendues ou vides avec leurs pères, et je me vois moi, un des rares chanceux qui puisse dire que son père est incroyable. Tous mes meilleurs souvenirs viennent de nous deux ensemble. Même quand j'étais enfant, tous mes amis aimaient mon père, mais il est toujours resté mon meilleur ami. Il savait vraiment être strict comme un parent se devait de l'être, tout en étant la personne à laquelle je savais que je pouvais tout dire.

Peu importe où nous allions ou ce que nous faisions, mon père était toujours capable de parler aux gens et d'illuminer instantanément leur journée. Partout où nous allions, tout le monde aimait mon père, mais beaucoup moins que moi. Il pouvait résoudre n'importe quel problème, pratiquer n'importe quel sport, et mon dieu qu'il était intelligent ! Nous allions pêcher et chasser ensemble. Il m'apprenait toutes sortes de jeux auxquels nous jouions ensemble. Il me montrait aussi sa gigantesque collection d'outils, et m'apprenait à quoi servait chacun d'eux. Nous avions même une ferme et il m'enseignait comment obtenir le meilleur de chaque animal. Je savais que je voulais être comme lui, en grandissant.

Dans l'ensemble, ma famille avait une histoire intéressante. Mon père me racontait que notre famille avait un grand secret. Apparemment, son grand-père avait eu seulement un fils, tout comme son père, et lui à leur suite. Depuis des générations, notre famille n'avait eu que des fils, et uniquement un par génération. Mon père racontait toujours des histoires à propos de son père, et nous disait combien ils étaient proches. Aussi loin que la famille se souvienne, les hommes ont toujours été vraiment très proches, et savoir que je pouvais faire partie de quelque chose de si spécial me faisait me sentir bien. De toute façon, je n'ai jamais voulu avoir de frères ou de sœurs. Mon père et moi pouvions passer plus de temps ensemble, juste nous deux. Je n'aurais pas pu demander meilleure compagnie.

Ma mère et mes grands-parents paternels sont morts quand j'étais petit. J'ai beaucoup entendu parler de mon grand-père, mais tout ce qu'on m'a dit sur ma mère et ma grand-mère était qu'elles se ressemblaient beaucoup. Mon père disait qu'elles ne se préoccupaient pas vraiment de nous. Qu'elles ne voulaient pas que nous soyions heureux, et qu'elles détestaient avoir seulement des fils. Tout ce que mon père disait sur ma mère était qu'elle ne m'avait jamais aimé de la même façon que lui, qui était bon avec moi. Elle est morte alors que j'étais trop jeune pour pouvoir me souvenir d'elle, et j'ai vécu avec le meilleur parent qu'un enfant puisse avoir.

Je dois dire que les hommes de ma famille se sont transmis un camion de traiteur, en guise d'affaire familiale. Ça marche bien. Nous servons des sandwiches avec de la viande fraîchement coupée et du fromage, de la salade de chou faite maison, et des pâtes au fromage. Nous sommes reconnus dans plusieurs villes à travers le pays. Mon père récoltait beaucoup de ses produits lui-même, dans notre ferme. Nous avions des agneaux, des poulets, et plus particulièrement des cochons. Nous avions beaucoup de cochons. Aussi dangereux que c'était pour un enfant, mon père me prenait avec lui quand il préparait la viande.

Il était toujours très prudent par rapport à ça, et s'assurait que je ne me blesse jamais. Je n'ai pas souvenir que ça me soit arrivé, donc je dirais qu'il faisait un assez bon travail. Il me montrait comment on devait procéder pour préparer de la viande, pour ensuite la servir. C'était fascinant de voir tout ce qu'il savait et tous les trucs cool qu'il pouvait faire. De temps en temps, il me laissait l'aider à s'occuper des animaux. Je pouvais les nourrir, les laver. Quand il a pensé que j'étais prêt, j'ai même pu les marquer pour le plaisir.

Je me rappelle de ce qu'il a fait pour moi, à mon cinquième anniversaire. Ça a été l'un des meilleurs de mon enfance. Tous mes amis étaient venus, et nous avions passé en revue toutes les traditions : les jeux, le gâteau, et beaucoup de cadeaux. Mon père racontait des histoires drôles, et nous a même offert son propre spectacle de magie, constitué de tours de cartes faciles. Mais pour nous, les enfants, c'était vraiment magique.

Cependant, ce n'est pas ça qui a rendu ce jour si spécial. Plus tard dans la soirée, après que tout le monde soit parti et que je sois allé me coucher, mon père m'a réveillé et m'a dit qu'il avait encore un cadeau pour moi. Bien que j'étais encore fatigué de la fête qui s'était déroulée plus tôt, j'étais très excité d'avoir un autre cadeau, de la part de la personne que je préfère, rien que ça.

Il m'a emmené dehors, à l'arrière de la maison, où se trouvent les enclos des animaux. Il m'a conduit à l'intérieur de la porcherie, où un cochon était attaché à un billot. Son corps était fermement lié au billot ainsi qu'au sol, de telle manière qu'il ne pouvait s'échapper. Il s'est tortillé et a poussé des cris aigus. Il essayait de s'enfuir, sans pouvoir rien faire. Mon père m'a regardé, dans la noirceur de la nuit, et il m'a dit que j'étais sur le point de franchir la première étape pour devenir un homme comme lui, en tuant son meilleur cochon. Mes paupières étaient encore lourdes, et ma vue encore floue, ceci dû au fait que je venais de me réveiller, mais j'ai su que c'était le meilleur cadeau qu'on m'avait jamais offert.

Il m'a passé une hachette, assez petite pour que je puisse la tenir moi-même, et m'a dit d'être prudent. Il m'a regardé dans les yeux, comme tout bon père, et il m'a enseigné l'importance de la sécurité. J'ai fait de mon mieux pour l'écouter, mais j'étais trop excité. J'étais sur le point de tuer mon premier cochon ! Il m'a lentement accompagné dans mes mouvements avant de me diriger vers une petite zone sur le cochon que je devais viser. Le porc était encore en train de se tortiller, et il poussait des cris plus forts et plus désagréables que jamais. J'ai dit à mon père que c'était vraiment bruyant, et il m'a dit d'y mettre fin. J'étais très heureux. J'ai tenu la hachette fermement dans mes mains, je l'ai levée, et je l'ai brutalement écrasée sur le cou du cochon. Il a poussé des cris aigus, encore plus forts, qui me donnaient juste envie de le trancher encore plus pour le faire taire.

À chaque fois que j'abattais la hachette, il laissait s'échapper un cri encore plus fort qu'auparavant, jusqu'à ce qu'il se taise tout d'un coup. Je me suis arrêté et j'ai levé les yeux, remarquant à quel point mon père était fier de moi. J'ai continué à trancher la bête dégoûtante. Comme j'avais seulement cinq ans à l'époque et que j'utilisais une hache légère, ça a pris beaucoup plus de temps que si mon père l'avait fait lui-même.

Ça a pris du temps pour arriver à arrêter les cris, et il y avait beaucoup de sang, même à ce moment-là. J'en avais partout sur moi, mais ça m'était égal. Je crois que ça a pris presque une heure pour que la tête soit entièrement détachée. Ça sentait tellement mauvais que je devais me boucher le nez. Mon père a pris la hachette, l'a rangée, et m'a pris dans ses bras, sans se soucier du sang qui se répandait partout sur lui. Mon dieu, j'aime mon père. Il m'a fait prendre un autre bain avant d'aller au lit, mais ça valait le coup. C'était un anniversaire tellement génial.

Après cette nuit, nous sommes devenus plus proches que jamais. Mon père n'est jamais parvenu à utiliser le cochon que j'avais tué dans son magasin, mais les autres cochons dans l'enclos ont eu un vrai festin le jour suivant. Mon père était tellement fier de moi après ça. Je n'ai jamais vraiment eu besoin d'amis, ou d'autres membres de la famille quand j'avais mon père à mes côtés. Ma mère était partie à ce moment, mais je m'en fichais. Je savais qu'elle ne m'aimait pas autant que mon père m'aimait, de toute façon.

Avec lui à mes côtés, traverser les épreuves du collège et du lycée avait été du gâteau. Je lui parlais de tous mes problèmes, qu'ils soient à propos de l'école, des amis, ou des filles, et il était capable de tous les résoudre avec sagesse. J'ai commencé à travailler dans le camion de traiteur de mon père après les cours et pendant les weekends, où je me faisais de l'argent en passant du temps avec lui.

Finalement, je suis allé tout droit à l'université. Après trois ans dans une université publique, j'ai rencontré une fille qui s'appelait Darla. Elle était belle, intelligente, douce, le gros lot. Nous sommes sortis ensemble jusqu'à ce que nous ayons obtenu notre diplôme, et nous nous sommes fiancés ce même mois. Elle a ensuite commencé à travailler dans la publicité, pendant que je tenais le camion de traiteur de mon père. Je pouvais toujours voir mon père autant que je le voulais, mais avec ma fiancée dans les parages, mon temps était réduit. Je peux dire que mon père n'était pas très heureux que je sois moins disponible que je l'étais autrefois, mais il l'a accepté et était content de mon bonheur. Darla et moi avons finalement déménagé dans notre propre appartement, et nous avons pu économiser un peu d'argent pour avoir un bon mariage. Bien sûr, mon père était mon témoin.

De toutes les choses qu'aurait pu me donner ma nouvelle femme, rien ne m'aurait rendu plus heureux qu'un fils. Mon père nous a aussi encouragés à sauter le pas et à passer à l'action. J'ai essayé de convaincre Darla que nous devions commencer dès à présent, et après de nombreuses disputes à ce propos, elle a accepté et est tombée enceinte le mois suivant.

Je n'avais jamais vraiment éprouvé d'angoisse avant de connaitre celle de savoir le sexe du bébé. Quand j'ai appris que c'était un garçon, j'ai presque sauté au plafond.

J'ai pensé que notre 'don' familial était peut-être une réalité, après tout. Et puis, est venue l'attente que le bébé naisse. C'était presque aussi désagréable que lorsque j'attendais pour savoir son sexe. Je voulais être un aussi bon père que mon père l'avait été. Quand il est finalement arrivé, le monde autour de moi s'est arrêté.

J'ai éclaté en sanglots à l'instant même où j'ai tenu mon fils dans mes bras pour la première fois. Il était tellement beau. Il me ressemblait beaucoup, et jamais je n'aurais voulu le laisser partir. On a décidé de l'appeler John, ce qui faisait de lui le huitième John dans ma famille. J'allais le rendre aussi bon que mon père m'avait rendu.

Devenir parent était une épreuve difficile, mais j'ai néanmoins aimé ça. J'amenais mon fils chez mon père tout le temps. Nous l'avons regardé marcher à quatre pattes, faire ses premiers pas, parler, et manger de la nourriture solide pour la première fois, ensemble. Je pense que Darla n'appréciait pas que John et moi passions autant de temps avec mon père, mais ça ne me gênait pas. J'aimais chaque minute du temps que nous passions tous ensemble.

Quand j'ai appris que mon père avait un cancer, mon monde s'est écroulé. Il m'a dit de m'asseoir, et m'a expliqué qu'il ne serait plus là pour longtemps. J'ai pleuré. Poser d'autres questions était au-dessus de mes forces, je ne pouvais que sangloter. Je me suis juste assis chez lui, et j'ai pleuré.

Il m'a serré dans ses bras comme il le faisait lorsque j'étais enfant, et j'ai pleuré sur son épaule, comme je l'aurais fait étant enfant. Le reste de cette journée, j'étais totalement brisé. Le reste de cette semaine, il ne se passait pas une heure sans que j'éclate en sanglots. Je voulais ne jamais me séparer de lui. J'ai encore plus amené John chez lui, pour qu'il puisse connaître le plus possible son grand-père. Mon père aimait John et était aussi gentil avec lui qu'il l'était avec moi quand j'avais son âge.

Je crois que j'ai pleuré continuellement pendant toute la durée de ses funérailles. Il y avait des moments où c'était plus dur qu'à d'autres, mais j'étais constamment dans un état d'abattement. Je me souviens que je tenais John, et qu'il m’étreignait en retour. C'est lui qui m'a réellement aidé à surmonter tout ça. Dès cet instant, j'ai donné à mon fils tout l'amour que j'avais en moi. Mon père m'avait laissé tout un tas de trucs, dont le camion de traiteur, sa maison pour Darla, John et moi, ainsi qu'un journal qu'il tenait lorsque nous vivions ensemble. Une nuit, j'ai commencé à lire ce qu'il avait écrit dans ce journal. Il était très clair qu'il m'aimait, puisqu'il écrivait à moi et personne d'autre.

Je ne pouvais le lire que par à-coups, car je devais retenir mes larmes à certains passages. À travers ce journal, il continuait de communiquer avec moi, de me partager son point de vue sur la famille, et il restait toujours lui-même, même après être parti.

Un passage était plus sérieux que tout le reste. C'était une page intitulée "Le Secret du Don". Dedans, il y avait les histoires qu'il me racontait, à propos de notre don de famille qui nous permettait d'avoir de super relations avec seulement nos fils. Le secret était "d'éliminer tout ce qui s'opposait au cadeau de la masculinité, et le don continuerait de prospérer". C'est là que je me suis rendu compte que mon père m'avait tracé la voie pour que je perpétue notre don.

Il me parlait toujours du fait que ma terrible mère n'aimait pas qu'il passe autant de temps avec moi. Elle n'avait jamais apprécié les leçons qu'il m'enseignait. C'était même écrit dans le journal qu'il n'avait jamais aimé ma mère autant qu'il m'aimait. Elle n'a jamais voulu que mon père ou moi soyons heureux. Elle a voulu s'opposer au don, en essayant de nous tenir éloignés l'un de l'autre, mais ça n'a jamais fonctionné. Je suis tellement content qu'elle soit morte. Le monde n'avait pas besoin de quelqu'un qui était autant contre l'amour.

Sur les deux pages suivantes, je pouvais sentir la colère dans l'écriture de mon père, et il y avait des courtes phrases comme "salope", "il est à moi", et "va crever".

Puis je suis tombé sur un dessin. Mon père n'a jamais été un très bon artiste, en dépit de ses nombreux autres talents, mais je pouvais distinguer clairement ce qu'il avait voulu représenter. C'était une femme, sans doute ma mère, morte, en dessous d'un cochon. La femme et la bête étaient toutes les deux décapitées et allongées dans une mare de sang. Près d'eux, il y avait mon père et moi, dessinés comme des bonshommes en bâtons, souriants. En dessous, il était soigneusement écrit : "C'est bien mon fils". Je n'ai pas pu m'empêcher d'éclater de rire.

Mon père était juste incroyable. Plutôt que de tuer ma mère lui-même, il m'avait donné la chance de le faire. Tous les souvenirs de cette nuit-là me sont revenus en mémoire. Le porc, la hachette, les cris aigus, et mon père me regardant, ne pouvant pas être plus fier. Je n'avais jamais vraiment compris ce qui avait rendu mon anniversaire si génial jusque là, et j'aimais mon père encore plus pour cela.

Peu après ça, j'avais repris mes "esprits", comme on dit, et tout allait très bien. Nous avions tous déménagé dans la maison de mon père, les affaires du camion de traiteur étaient bonnes, et mon fils et moi étions aussi heureux que nous pouvions l'être. Il me regardait travailler dehors avec les animaux, et je lui apprenais tout pour préparer la viande. Son cinquième anniversaire approchait, et je lui avais déjà acheté un nouveau vélo, brillant, reluisant.

Il allait l'adorer, et j'allais aimer lui apprendre à en faire. Quand le jour est arrivé, je me suis assuré que sa fête serait aussi incroyable que l'avait été la mienne. Il y avait des ballons, des jeux amusants pour les enfants, et un délicieux gâteau. Je lui ai donné son vélo, et son visage s'est illuminé. J'aimais le voir aussi heureux.

Je lui ai dit que le lendemain je lui apprendrais à en faire. Il était tellement excité, c'est peut-être ça qui l'a autant épuisé. Après que tout le monde soit parti, j'ai porté mon fils dans sa chambre, pendant que Darla nettoyait. J'ai pris ma quatrième boisson de la soirée. Quand j'ai eu fini de boire, j'ai rincé mon verre et je me suis lavé les mains. Je suis allé dehors pour chercher quelques provisions, et je les ai rapportées à l'intérieur.

Darla était dans le salon, en train de ramasser les papiers-cadeaux, quand j'ai pris le tisonnier de la cheminée et l'ai frappée derrière la tête. Elle est tombée d'un coup, mais était encore consciente. La douleur et le choc se reflétaient sur son visage. Avant qu'elle ait pu se ressaisir pour pouvoir crier, je l'ai étranglée et ai fourré un torchon dans sa bouche. J'ai mis de l'adhésif sur sa bouche, que j'ai enroulé plusieurs fois autour de sa tête pour bien maintenir le bâillon en place. C'était une femme plutôt fluette, ses coups n'étaient pas assez forts pour m'inquiéter. Cependant, j'étais inquiet que toute cette agitation réveille John. Par chance, il tenait de moi et était un très gros dormeur. Après avoir eu fini de scotcher ses bras le long de son corps, ainsi que ses jambes et ses chevilles ensemble, je l'ai emmenée dans l'enclos à cochons.

Je l'ai laissée tomber sur le sol, et j'ai couru jusqu'à mon atelier pour prendre toutes les autres choses dont j'aurais besoin. Je me suis dit : c'est exactement ce dont John a besoin pour son futur, et ce dont j'ai besoin pour être un bon père. Personne ne peut comprendre l'amour que nous partageons, et surtout pas elle. Elle ne l'aime pas autant que moi, je le sais. Ma mère, Darla, toutes les deux sont pareilles. Elle aurait juste bloqué notre relation et terni tout ce que ma famille a défendu.

Quand je suis revenu, plusieurs porcs la reniflaient, et je pouvais voir qu'elle était allongée dans les excréments. J'ai adoré ça. Je l'ai ramassée et l'ai traînée jusqu'au billot. Je l'ai attachée de telle sorte à ce que son cou arrive au sommet. Elle faisait encore beaucoup de bruit à ce moment-là, et sanglotait énormément. Elle a essayé de se défaire de ses nouvelles attaches, mais c'était compter sans tout le savoir que je tenais de mon père en matière de nœuds.

Je suis parti et ai ramené mon meilleur porc devant elle. J'ai pris un couteau et je l'ai poignardé en-dessous du menton et dans la tête, de telle sorte qu'il ne fasse pas trop de bruit quand il mourrait. Ensuite, j'ai vidé le cochon, enlevant la plupart de ses organes, et ai déposé le contenu un peu plus loin. J'ai bien étendu la carcasse et en ai couvert Darla, qui ne devait pas apprécier l'odeur - mais je ne pouvais pas tellement lui en vouloir.

J'ai attaché la carcasse à Darla. L'incision s'adaptait parfaitement à sa tête. Je ne crois pas qu'elle ait pu voir grand chose après ça. Quand j'ai eu fini de tout mettre en place, j'étais très fier de moi. Mon chef-d’œuvre ressemblait vraiment à un cochon, attaché, en train de se débattre ; et ses cris étouffés par son bâillon étaient similaires aux couinements d'un porc. Mon père était un génie.

Je suis rapidement monté dans la chambre de mon fils. Il dormait encore, mais je l'ai réveillé, lui disant que j'avais encore un cadeau pour lui. Il s'est frotté les yeux, et a sauté de son lit. Quand je lui ai montré ce que j'avais fait, son sourire était plus grand que je ne l'avais jamais vu auparavant. Je lui ai donné une hachette, la même que j'avais utilisée, et lui ai dit de faire très attention parce que c'était un outil dangereux et que je ne voulais pas qu'il blesse qui que ce soit. Après lui avoir appris les mouvements et les protocoles de sécurité, j'ai mis ma main sur son épaule et je lui ai dit que c'était ses premiers pas pour devenir un homme.

Il m'a souri et m'a dit qu'il m'aimait. Une larme a coulé sur ma joue tandis que je lui répondais que je l'aimais aussi. Il m'a dit qu'il n'aimait pas les cris du porc, et je lui ai expliqué qu'il n'y avait qu'un seul moyen d'y mettre fin. Je lui ai montré où frapper, et je l'ai laissé faire. Après plusieurs coups, il a vraiment compris le truc.

Tandis que le temps passait et qu'il répétait ses coups , tout ce que je pouvais faire était le regarder comme tout père l'aurait fait, et me dire : "C'est bien mon fils".

Sources

Images :

Images par Loundraw

Depression by Loundraw
Letter in the snow by Loundraw
Gallery on Deviantart

Images par NGUYEN Pham Cyril

Titre en gif
Logo

Règles du Scrabble :

Règles sur Internet

Creepy pasta :

"Paternel"

Plateau de base par Steve MAHOT:

Plateau

Liste de mots

Lien du site
fichier de 336531 mots